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 Chapitre 3 De "Rien n'était..." à "...Ml

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nour13
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Chapitre 3      De "Rien n'était..." à "...Ml Empty
MessageSujet: Chapitre 3 De "Rien n'était..." à "...Ml   Chapitre 3      De "Rien n'était..." à "...Ml EmptyLun Sep 17, 2007 3:41 pm

INTRODUCTION

L'année 1756 est marquée par le début de la guerre de 7 ans entre l'Autriche et la France contre la Prusse et l'Angleterre, et en 1768, année de composition de Candide, une campagne est en train de ravager l'Europe.


LECTURE

COMMENT CANDIDE SE SAUVA D'ENTRE LES BULGARES, ET CE QU'IL DEVINT

Rien n'était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons, formaient une harmonie telle qu'il n'y en eut jamais en enfer. Les canons renversèrent d'abord à peu près six mille hommes de chaque côté ; ensuite la mousqueterie ôta du meilleur des mondes environ neuf à dix mille coquins qui en infectaient la surface. La baïonnette fut aussi la raison suffisante de la mort de quelques milliers d'hommes. Le tout pouvait bien se monter à une trentaine de mille âmes. Candide, qui tremblait comme un philosophe, se cacha du mieux qu'il put pendant cette boucherie héroïque.

Enfin, tandis que les deux rois faisaient chanter des Te Deum chacun dans son camp, il prit le parti d'aller raisonner ailleurs des effets et des causes. Il passa par-dessus des tas de morts et de mourants, et gagna d'abord un village voisin ; il était en cendres : c'était un village abare que les Bulgares avaient brûlé, selon les lois du droit public. Ici des vieillards criblés de coups regardaient mourir leurs femmes égorgées, qui tenaient leurs enfants à leurs mamelles sanglantes ; là des filles éventrées après avoir assouvi les besoins naturels de quelques héros rendaient les derniers soupirs ; d'autres, à demi brûlées, criaient qu'on achevât de leur donner la mort. Des cervelles étaient répandues sur la terre à côté de bras et de jambes coupés.

Candide s'enfuit au plus vite dans un autre village : il appartenait à des Bulgares, et des héros abares l'avaient traité de même. Candide, toujours marchant sur des membres palpitants ou à travers des ruines, arriva enfin hors du théâtre de la guerre, portant quelques petites provisions dans son bissac, et n'oubliant jamais Mlle Cunégonde. Ses provisions lui manquèrent quand il fut en Hollande ; mais ayant entendu dire que tout le monde était riche dans ce pays-là, et qu'on y était chrétien, il ne douta pas qu'on ne le traitât aussi bien qu'il l'avait été dans le château de monsieur le baron avant qu'il en eût été chassé pour les beaux yeux de Mlle Cunégonde.


ANNONCE DES AXES


ETUDE

I Une vision particulière de la guerre

La guerre est présentée de façon inattendue : l'accent est mis sur son aspect esthétique au début du passage.




l'aspect esthétique

On remarque quatre adjectifs élogieux intensifiés par « si »: beau », « lest », « brillant », « ordonné ». C'est un véritable spectacle, à rapprocher d'un tableau. De même, il y'a un accompagnement musical: insistance sur « l'harmonie », les « Te Deum » finals.




la justification de la guerre

Le massacre est ici moralement et socialement justifié: « infectaient », « coquins » présentent les victimes comme des coupables. La guerre serait donc une mesure d'assainissement.




la comptabilité

Le narrateur tient une véritable comptabilité des tués, et énumère les chiffres et le total final sans manifester aucune émotion: comme si l'importance des chiffres traduit à elle seule l'opinion de l'auteur et valoriser la guerre (cf. les communiqués militaires). De même, il fait des approximations avec désinvolture: « à peu près ». « le tout pouvait bien se monter à une trentaine de mille âmes »: déshumanise les morts en les considérant dans un ensemble uniforme.




II Les images de la « boucherie »

Voltaire fait ici voir les évènements à travers les yeux de Candide, qui découvre les effets de la « boucherie héroïque » en passant dans un village qui a été détruit et dont les habitants ont été massacrés; l'horreur de la guerre est vue de façon très réaliste, et l'écriture change: changement de temps du passé simple à l'imparfait, temps de la description; le regard de Candide se développe.




la diversité des victimes

Toutes les victimes sont répertoriées: femmes, enfants, vieillards. Une description d'un réalisme très cru montre l'ampleur des massacres: le champ lexical de la violence est très étendu et diversifié, désigne les actes meurtriers des soldats et leurs résultat: « criblés de coups », « égorgées », « éventrées », « brûlées », etc. (assonance en « é »); Le narrateur précise des détails anatomiques horribles, suggère la souffrance des agonisants, et montre qu'il s'agit de familles entières.




la réciprocité

Ces massacres se produisent dans les deux camps, « Bulgares » et « Abars »: le comportement similaire des deux armées montre que ces massacres sont la conséquence directe de la guerre; la barbarie n'appartient pas qu'à un seul camp.




III La dénonciation et son efficacité

En principe, la description très réaliste de la guerre et de ses conséquences devrait suffire à la rendre condamnable, mais Voltaire a utilisé d'autres moyens pour la dénoncer: la double vision et l'ironie; il cherche à attirer l'attention de son lecteur par des effets de décalage.




une légitimité apparente

La guerre aurait avant tout une légitimité esthétique: Voltaire la montre ironiquement comme un spectacle (champ lexical du spectacle, conception théâtrale de la guerre: « héroïque »), puis il décrit de façon très réaliste ses conséquences avec les massacres de civils. Il s'agit là de deux visions inconciliables de la guerre; il évoque également la complicité de la religion : « Te Deum ».




la responsabilité

La responsabilité de la guerre est identique dans les deux camps, et incombe à leurs souverains: « les deux rois » et à leur appétit de conquête. On trouve dans la description de la bataille des images implicites de la critique; par exemple le dernier instrument évoqué est « le canon »: la guerre n'est pas de la musique, mais la mort. « telle qu'il n'y en eu jamais en enfer » monde de l'insoutenable, de l'inimaginable.

Voltaire discrédite ironiquement Candide: « tremblait comme un philosophe »; il discrédite sérieusement son aveuglement, cr au milieu des massacres: « et n'oubliant jamais Mlle. Cunégonde ».




CONCLUSION

Les moyens mis en oeuvre par Voltaire pour la dénonciation sont ici diverses: la description réaliste, mais également l'ironie et la critique déguisée.

Ce chapitre peut être lu de plusieurs façons; on peut le considérer dans une perspective simplement narrative: c'est le premier choc de Candide, qui le confronte au problème de la guerre. Il y'a également une lecture philosophique: c'est l'apparition pour lui du mal sur la terre => texte représentatif du XVIIIème, où la guerre est un thème récurrent.
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MessageSujet: Candide ou l’optimisme (Voltaire)   Chapitre 3      De "Rien n'était..." à "...Ml EmptyLun Sep 17, 2007 3:46 pm

Personnages

a) Descriptions des personnages principaux

Candide : Il est, comme son nom l’indique, naïf et crédule. Il est transparent : " sa physionomie annonçait son âme " et donc simple d’esprit. Il croit dur comme fer la philosophie de Pangloss et ne l’abandonnera qu’a la fin du récit où il sera le seul à reprendre ses esprits et se mettre au travail.

Cunéguonde : Elle est la cause de l’expulsion de Candide. Son nom peut suggérer qu’elle attire plus par ses attraits sexuels que par son intelligence. C’est d’ailleurs pour sa beauté que Candide l’aime, une fois devenue laide, il n’en veut plus.

Pangloss : Pangloss est un disserte en tout point, il avance des théories inspirées de Leibnitz sur l’optimisme qui deviennent de plus en plus ridicule au cours du récit. Il finit même par en douter mais cela ne dure pas longtemps. Voltaire qui n’aime pas ce genre de personnage veut nous mettre en garde contre ce type de philosophe.

Cacambo : Il est un des rares personnages avec la vieille et Martin à avoir les pieds sur terre et à donner de bons conseils. Il a apparemment de l’expérience car il sait quoi faire en toute circonstance. Il aide beaucoup candide.

Jacques : Il est moins terre à terre que Cacambo mais il est très généreux, trop même. Il incarne l’humaniste qui malgré ses bonnes intentions est la victime de notre société cruelle. On peut voir que l’absence de réalisme de ce personnage peut être mortelle. Il aide néanmoins grandement Candide.

Martin : Il est très terre à terre à cause de ses expériences malheureuses. Il donne de bons conseils à Candide qui sont tout le contraire de ceux de Pangloss puisqu’il est pessimiste. Candide aime débattre avec lui de leurs divergences d’opinion.

La vieille : Elle est du même genre que Martin, elle a aussi eut énormément de malheurs et reste réservée quant à l’optimisme de Candide. Elle est d’excellent conseils et aide beaucoup Candide et Cunéguonde.

Abbé périgourdin : C’est un parasite qui vole Candide par supercherie et en l’emmenant chez une amie qui le dépossède autant.

Gouverneur : Le gouverneur de Buenos-Ayres : Don fernando d’Ibaraa, y Figueora, y Mascarenes, y Lampourdos, y souza est très prétentieux et veut voler Cunéguonde à Candide mais il la change contre de l’argent, montrant ainsi sa cupidité. Voltaire l’affuble d’un nom si bizarre et stupide pour montrer son formalisme et sa classe sociale (voir aussi le baron).

Baron, baronne : Les Thunder-ten-tronck sont aussi à l’origine de l’exclusion de Candide. Le baron incarne la vanité car il se prend pour un roi alors qu’il dirige un petit domaine. Voltaire le souligne en leur donnant un nom stupide. La seule chose qu’on sait sur la baronne est qu’elle est très imposante.

Le Fils : Le fils des Thunder-ten-tronck est très prétentieux et refuse deux fois à Candide la main de sa sœur car il veut qu’elle soit mariée à quelqu’un de son rang. Cela lui vaudra les galères et l’esclavage.

Pococurante : Ce seigneur est très riche mais ne s’intéresse plus à rien ("poco" peu ; " curante " soin). Il montre à Martin que le pessimisme ne sert à rien.

b) Notes

Les noms en eux-mêmes jouent un rôle important (ironie, moquerie et étymologie)

Les gens se donnent un genre qu’ils n’ont pas : le baron se prend pour un roi car son château possède une porte et une fenêtre, l’aumônier se fait appeler grand inquisiteur.

Martin réagit comme Pascal et suit son raisonnement, il relativise et est pessimiste quant à l’existence de Dieu car il croit que celui-ci abandonne les hommes à leurs passions.

On remarque que chaque fois que Candide veut vendre des diamants il appelle un Juif.

Voltaire se moque du Pape et de ses soldats qui jettent les armes directement.

2. L’espace.

a) Descriptions

Château, Vestphalie : Défavorable, le château est un espace féodal dont il ne faut pas transgresser l’ordre, Candide le fait et est expulser. Lorsque Pangloss transgresse l’ordre, il le fait en dehors du château et n’est donc pas sanctionner.

Valdber-ghoff-trarbh-dikdorf : Défavorable car il se fait engager dans l’armée bulgare et cela va lui valoir 4000 coup de baguette.

Terrain en guerre : Candide ne fait que traverser les villages détruits par les Bulgares et les Arabes.

Hollande : Ce lieu est défavorable à Candide car il manque de nourriture et se fait insulter et arroser par un orateur. Mais il lui est favorable car il retrouve Pangloss et rencontre Jacques.

Port de Lisbonne : Ce lieu est défavorable car Candide essuie un naufrage et Jacques se noie.

Lisbonne : Ce lieu est défavorable car il s’y produit un tremblement de terre et on y sacrifie Pangloss et Candide tue Don Issachar et le Grand Inquisiteur. Mais il est favorable aussi car Candide y retrouve Cunéguonde.

Badajos : Défavorable car Cunéguonde s’y fait voler son argent et ils n’ont donc plus de quoi survivre.

Avacéna : Ce n’est qu’un lieu de passage tout comme Lucénas, Chillas et Lebrixa par la suite.

Cadix : Favorable car ils y embarquent pour Buenos-Ayres et Candide est nommé capitaine.

Traversée : La mer symbolise un état transitoire (entre deux lieux et deux aventures) et c’est le lieu des transformations (de la pensée envers la vieille qui raconte son histoire).

Buenos-Ayres : Défavorable car Candide y perd Cunéguonde et il doit fuir car il est poursuivit en tant que meurtrier.

Paraguaï : Favorable car Candide y retrouve son ami, le frère de Cunéguonde. Mais défavorable car il tue celui-ci et s’enfuit avec Cacambo.

Dans bois : Défavorable car Candide s’y fait capturer par des Oreillons.

Rivière : Favorable car elle l’amène vers l’Eldorado.

Eldorado : Favorable car il y passe un mois et demi en toute tranquillité et en repart plus riche que n’importe qui.

Vers Surinam : Défavorable car Candide y perd la quasi-totalité de ses moutons chargés de diamants.

Surinam : Défavorable car Candide de fait escroquer et y perd ses deux derniers moutons, il ne lui reste que ce qu’il a en poche. Il y rencontre Martin.

Vers Bordeaux : Favorable car Candide débat avec Martin et il voit le marchand qui l’a escroquer se faire couler. De plus, il retrouve un mouton, ce qui lui redonne de l’espoir.

Bordeaux : Il ne s’arrête que pour changer des diamants mais les discussions des gens lui donne envie d’aller à Paris. Cela est défavorable vu ce qui va y arriver.

St Marceau : Défavorable car Candide y tombe malade et perd de l’argent au jeux. De plus il y rencontre l’abbé pégourdin qui est un escroc.

St Honoré : Défavorable car Candide s’y fait plumer au jeu et à l’amour.

St Marceau : Défavorable car l’abbé lui fait croire que Cunéguonde est en ville et lui dérobe de l’argent.

Dieppe : Candide s’y embarque sur un bateau en partance ver Portsmouth.

Portsmouth : Candide est choqué de ce qu’il voit (exécution futile) et repart au bout de deux jours.

Venise : Défavorable car Candide n’y retrouve pas Cunéguonde mais il y retrouve Paquette et discute avec Martin.

Palais : Candide va voir Pococurante dans son palais pour savoir si celui-ci a du chagrin. Il perd son pari avec Martin.

Venise : Favorable car il retrouve Cacambo.

Vers Constantinople: Défavorable car Candide apprend le sort de Cunéguonde.

Mer noire : Candide ne s’arrête que pour racheter Cacambo et partir vers Constantinople.

Vers Constantinople: Favorable car Candide retrouve Pangloss et le frère de Cunéguonde.

Port de // : Favorable car Candide rachète Pangloss et l’autre.

Vers Constantinople: Candide et les autres discutent.

Rivages propontide : Favorable car Candide retrouve Cunéguonde et la vieille et les rachètes.

Métairie : Défavorable car tout le monde s’ennuie et Candide épouse Cunéguonde mais il ne l’aime plus.

Chez le derviche : Défavorable car Candide se fait claquer la porte au nez. Favorable car sur le chemin du retour il croise un vieillard qui donne une idée à Candide.

Métairie : Favorable car on cultive le jardin et tout le monde est heureux. Candide est devenu un homme responsable.

b) Notes

Voltaire joue avec les noms, il donne des noms ridicules (voir 2e ville), transforme des noms existant (Buenos-Aires = Buenos-Ayres ; Paraguay = Paraguaï) et transforme des noms de pays en ville (Surinam).

Voltaire fait un belle critique de la France : " Imaginez toutes les contradictions, toutes les incompatibilités possibles, vous les verrez dans le gouvernement, dans les tribunaux, dans les églises, dans les spectacles de cette drôle de nation. "

Voltaire fait une critique de Paris : " …on y fait en riant les actions les plus détestables "

3. Temps.

Il y a beaucoup de grandes élipses : Lorsque Candide est chassé du château et marche (" marcha longtemps ")lorsque Candide se fait soigner chez Jacques (" 2mois "), lors de la traversée vers Buenos-Ayres (" pendant toute la traversée "), lors du séjour de Candide à l’Eldorado (" 1 mois ", " 15 jours "), lors du séjour de Candide à Venise (" quelques mois ") et lorsque tout le monde habite la métairie (" les jours, les semaines s’écoulaient ").

L’ordre est chronologique sauf lorsqu’un personnage raconte ce qui lui est arrivé (flash-back).

Il est difficile de mesurer la durée du récit mais on peut dire qu’il dure plus d’un ans.

4. Etude du récit.

a) Situation initiale.

Candide, fils de la sœur du baron Thunder-ten-tronck, est un jeune homme naïf qui vit dans " le plus beaux des châteaux ". Il aime Cunéguonde, écoute avidement les théories de Pangloss le philosophe et est ami avec le frère de Cunéguonde.

b) Rupture de l’équilibre.

Le jour ou il embrasse Cunéguonde, tout s’écroule et il est mis à la porte du château.

c) Manque.

Candide veut revoir Cunéguonde pour pouvoir continuer là où ils ont été interrompu dans le château. Car il n’aime pas qu’on lui dise quoi faire

d) Désignation de l’objet.

Candide veut retrouver Cunéguonde et se marier avec elle.

e) Désignation du sujet.

Candide ne va pas chercher Cunéguonde tout seul, il va confier cette tâche un moment à Cacambo. Mais le fera aussi sans aide.

f) Actions du sujet.

Candide s’engage dans l’armée

Il est recueilli par Jacques et retrouve Pangloss (hollande)

Jacques meurt dans le naufrage et Pangloss se fait pendre après le tremblement de terre (Lisbonne)

Candide est recueilli par la vieille et retrouve Cunéguonde (Lisbonne)

Il tue les deux amants de Cunéguonde et ils s’enfuient (Avacéna, Badajos, Lucena, Chillas, Lebrixa, Cadix)

Candide perd Cunéguonde qui reste avec le gouverneur alors qu’il s’enfuit (Buenos-Ayres)

Candide tue le frère de Cunéguonde (Paraguaï)

Candide échappe aux Oreillons grâce à Cacambo (dans le bois)

Candide arrive à l’Eldorado et Cacambo lui sert d’interprète. Au bout d’un mois et demi ils repartent extrêmement riches.

Ils perdent la quasi-totalité de leur fortune. (chemin de Surinam)

Candide envoie Cacambo chercher Cunéguonde et se fait voler deux moutons chargés d’or. Il rencontre Martin et s’embarque avec lui vers bordeaux (Surinam)

Candide change d’avis et va à Paris. Là il se fait escroquer partout. (St Marceau et St Honoré). Il s’embarque pour l’Angleterre.

Il ne reste à Portsmouth que 2 jours le temps de repartir.

A Venise il ne trouve ni Cunéguonde ni Cacambo. Il visite le palais du seigneur Pococurante et quelques mois plus tard il retrouve Cacambo et part chercher Cunéguonde.

Sur le trajet vers Constantinople il retrouve Pangloss et le frère de Cunéguonde.

Candide retrouve Cunéguonde sur les rivages de la propontide.

g) Résultat de l’action

Candide épouse Cunéguonde malgré sa laideur et on renvoie le frère de celle-ci aux galères. Tout le monde vit dan la métairie mais le temps passe vite et l’ennui arrive.

h) Situation finale

Grâce à un vieillard, Candide a eut un déclic et à trouver la solution : " il faut cultiver notre jardin ". Tout le monde a une occupation et plus personne ne s’ennuie.

5. Notes.

La leçon que l’on peut tirer de ce livre est peut-être que ni le pessimisme de Martin (Pascal), ni l’optimisme de Pangloss (Leibtniz) ne mène à quelque chose. Il ne faut pas non plus finir comme le bon Jacques. La fin de ce livre nous dit qu’il vaut mieux nous retirer dans notre jardin et trouver notre propre harmonie sans s’occuper de toutes ces philosophies.

Le récit paraît trop "téléphoné", tous les événements se résolvent trop facilement et les personnages se tirent trop facilement des situations difficiles. De plus tous les personnages censés êtres morts réapparaissent comme par enchantement à la fin.

L’opposition majeure de ce livre se situe entre l’optimisme et le pessimisme. Ces idées s’affrontent sans que l’une puisse prévaloir sur l’autre.

Voltaire pose la question de l’existence de la providence et de Dieu en faisant s’opposer des personnages d’avis différents afin de simuler un véritable débat.

Tout le récit est une gigantesque parodie des romans de l’époque ponctué de l’ironie de Voltaire qui est présente dans tout les recoins du récit.
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